Alternabois : Opération Robinier pour les lames de terrasse.

caillebotis-plageComment amener les consommateurs à faire un choix alternatif aux bois exotiques alors que la France est le 3ème importateur de bois tropicaux? (dont 40% sont issus de coupes illégales – source WWF)
Par une offre attractive sur le Robinier, bois européen aux qualités similaires à celles du Teck. Cette opération est portée par Les ConsomActeurs Associés, association de défense de l’environnement par une consommation responsable. Alternabois, maison de négoce en bois à faible impact environnemental, en est le fournisseur exclusif.

Une démarche éco citoyenne
Réparti en France sur 130 000 ha, Le Robinier est une solution responsable pour une qualité équivalente au Teck et autres bois tropicaux :
1. Sans aucun traitement préalable, sa résistance exceptionnelle garantit une durabilité de l’installation.
2. La gestion durable de ses forêts assure une économie soucieuse de la préservation de l’environnement.
3. Espèce peu gourmande en eau, le Robinier est un des bois qui stocke le plus le CO² pour le photo synthétiser.
4. Son exploitation enclenche un mouvement de re-localisation d’activités jusque-là développées en Asie du Sud-est ou en Amérique du Sud. 

Un choix raisonné avec la gamme rustique
Après sciage et rabotage, seulement 60% du Robinier est classé en qualité standard (gamme paysagère chez Alternabois). Les 40% restant sont délaissés en raison d’une exigence de perfection du consommateur français. Or ce choix déclassé dit rustique (petits défauts de rabotage ou noeuds plus ou moins disgracieux) offre la même durabilité et la même longévité qu’un bois standard. Des pays comme les USA le préfèrent même pour son caractère brut.

Un net avantage économique
Une terrasse en lames de robinier coûte 44,25 € TTC le m2, soit 20% à 40% moins cher que des bois exotiques tels l’Ipe d’Amazonie ou le Teck de Birmanie (conséquence directe d’une production nationale). Ici la gamme rustique est proposée à 33.50 € TTC.

Un soutien à une économie durable
Ce prix est consenti car le consommateur accepte une livraison différée. Elle permet d’étaler la charge de travail et d’offrir à des salariés l’assurance de travailler tout au long de l’année.

Modalités de l’offre
Robinier rustique en lames (L 1.20 m – Section 90 x 21mm), départ Bordeaux : 33,50 € TTC le m2
Robinier rustique en lames (L 1.20 m – Section 90 x 21mm), livraison France : 37,00 € TTC le m2
Souscription : du 10 avril au 30 juin 2009
Livraison : du 1er septembre au 30 décembre 2009 (si disponibilité, livraison anticipée possible)
Commande : Les ConsomActeurs Associés – www.consomacteurs.com – 41, rue du Couédic – 75014 PARIS
Tél & Fax : 01 43 22 08 67 – mboge@wanadoo.fr

L’entreprise Alternabois

Le concept

«J’ai créé Alternabois en 2006 à partir d’un constat simple : l’offre de bois en France est scindée en 2 : le bois exotique et le bois traité chimiquement. Or l’un comme l’autre ne sont plus adaptés aux exigences environnementales du XXIe siècle ni au développement durable. L’avenir est à l’exploitation de bois locaux qui évite la déforestation, les spéculations indues de la filière d’importation, les transports intermédiaires polluants ou le traitement et qui maintient un emploi de proximité. Le robinier répond à ces exigences et présente une alternative parfaitement adaptée à notre pays.» Philippe Lorette, ancien dirigeant d’une maison de négoce en bois exotique et d’une station de traitement chimique du bois durant 15 ans.

Alternabois a donc pour objet la valorisation et la promotion des essences françaises et européennes à très faible impact environnemental, et tout particulièrement le Robinier. Ses cibles sont autant les acteurs de la filière bois (négociants, entreprises générales du bâtiment, architectes, …), que les particuliers et les institutionnels (politiques et collectivités).

Un engagement sociétal

Pour avoir parcouru tous les continents riches en forêts, depuis l’Amazonie, l’Afrique, au Sud-est asiatique, Philippe Lorette est devenu un citoyen engagé pour une économie durable.

Durable pour l’environnement :

Si en France, une utilisation responsable de bois locaux est acquise dans le principe, il est apparaît maintenant indispensable de la mettre en œuvre. Alors que 1er massif forestier d’Europe est plongé dans une profonde crise (238 000 ha principalement de pins détruits lors de la tempête Martin en 1999, puis 250 000 ha lors de la tempête Klaus en 2009), la sylviculture aquitaine pourrait rebondir en rompant avec la monoculture du Pin et en s’intéressant au Robinier :

  • Espèce 3 fois moins gourmande en eau que le Pin, le Robinier résiste mieux aux chocs climatiques, mais également aux tempêtes grâce à un système racinaire plus développé, une forme plus trapue et un feuillage caduque.
  • Alors que le Pin acidifie le sol, le Robinier l’enrichit grâce à une production d’azote qui favorise la biodiversité et autorise l’agroforesterie.
  • Gorgé d’eau, le Pin ne peut recycler le CO², tandis que le Robinier est un des bois qui stocke le plus le CO² pour le photosynthétiser.
  • Autre enjeu prometteur : le robinier sur pied vaut quatre fois plus que le pin. Son coût d’implantation est intéressant puisqu’après la première coupe, il peut se régénérer quarante fois.

Durable pour l’Homme :

En achetant des produits en robinier, comme pour tout bois national, le client donne du travail à des employés français et son acquisition bénéficie d’une « haute qualité sociale ». En effet, les salariés des entreprises françaises bénéficient d’une couverture sociale et de conditions de travail et de sécurité rigoureuse, loin des conditions esclavagistes de certains pays producteurs de bois exotiques.   Le client enclenche également un mouvement de re-localisation des activités jusque-là développées en Asie du Sud-est ou en Amérique du Sud.

 En amont, 18 mois de R&D

Soutenu par l’ANVAR, Philippe Lorette mène avec le Centre Technique du Bois de Bordeaux une étude de qualification du Robinier pour déterminer les caractéristiques techniques d’utilisation de ce bois.

Cette étude amène notamment à une découverte étonnante : ce bois local possède des qualités similaires au Teck. 

A l’issu de ces recherches, une lame de terrasse est mise au point dont la forme et les dimensions sont défi­nies dans un souci de bonne dura­bilité (innovation avec profil bombé), de stabilité dimensionnelle et de rapport d’élancement (largeur / épaisseur) optimisé. Ce modèle a été déposé à l’INPI et consigné dans un dossier technique mis à disposition des professionnels.

L’offre commerciale

Trois gammes de bois
Toujours guidé par une démarche responsable, Philippe Lorette a réfléchi à une gestion totale de sa production de Robinier et l’a déclinée en trois gammes :

  • La gamme paysagère
    Cette gamme est destinée à des usages où le consommateur exige du bois un aspect uniforme (ex : terrasse, abords de piscine, …).
  • La gamme rustique
    Avec des lames comportant des nœuds, quelques coups de rabot, cette gamme séduit de plus en plus de consommateurs, soucieux d’utiliser une partie de la production où le bois est tout aussi qualitatif (à lui de faire, si nécessaire, une sélection au montage).  Acheter ce bois entre dans une démarche durable contraire au mode de consommation actuel où tout ce qui n’est pas « parfait » est jeté.
  • La gamme agricole
    Il s’agit de bois ayant certaines lames au bout abîmé, des nœuds plus grossiers, des défauts de coupe. Elle s’utilise pour un usage fonctionnel (bordure de potager, chemin de jardin, poulailler,..)

Les produits phares

  • la lame de terrasse (longueur 1,20 m – largeur 90 mm – épaisseur 21 mm) avec son support (traverse de 80 x 38 mm)
  • des dalles de 50 x 50 cm (différents modèles sont proposés)
  • une gamme de mobilier urbain pour les collectivités (tables, bancs, kiosques, …)

Des applications produit multiples et variées

  • équipements extérieurs collectifs rudimentaires (piquets, poteaux, rondins) ou plus complexes (parcours sportifs, agencement du littoral…)
  • aménagements de jardins privés (mobilier d’extérieur, terrasses, caillebotis, claustras…)

Répartition des clients

  • 50% de particuliers,
  • 30% de professionnels,
  • 20% de collectivités.

sur l’ensemble du territoire français.

Perspectives de développement

Produits :

  • un système de clôture en bois ronds
  • divers éléments de structure et de bardage pour l’exté­rieur.

Entreprise :

  • étude pour la mise au point d’une unité indus­trielle d’aboutage, processus visant à optimiser le sciage et à travailler sur de plus grandes longueurs.
  • création d’une pépinière en 2010 pour fournir des plants à partir de l’année suivante.

Le Robinier, une essence surprenante

Historique
Le Robinier (Robinia – Pseudo Acacia ou Faux Acacia), dont le nom rend hommage à Jean Robin, botaniste et arboriste du roi Hen­ri IV, est une essence importée d’Amérique du Nord. Le premier spécimen, planté en 1601 place Dauphine à Paris, puis trans­féré au Jardin des Plantes en 1635, existe encore.

Rapidement acclimaté aux latitudes européennes, il est très apprécié jusqu’au Second Empire pour ses qualités physiques et sa durabilité naturelle, avant de tomber dans l’oubli à l’ère industrielle, concurrencé par l’acier et le fer.

Peu connu de nos jours, le Robinier représente pourtant la 3ème essence feuillue de production après le peuplier et l’eucalyptus, couvrant 3,2 millions d’hectare dans le monde.

En France, ce bois est aujourd’hui issu de forêts « cultivées » s’étendant sur 130.000 ha. Depuis son prélè­vement, inférieur à l’accroissement biologique annuel de l’espèce, jus­qu’à son recyclage, il ne représente qu’un impact réduit au minimum pour l’environnement.

Avec des caractéristiques équivalen­tes au Teck, il constitue une réelle alternati­ve à l’utilisation des bois tropicaux les plus prisés.  

caillebotis-villeUne durabilité naturelle exceptionnelle
La norme NF EN 335 concerne la durabilité du bois et définit 5 classes de risque d’attaque biologique (plus l’indice est élevé, plus la résistance est satisfaisante). Le Robinier est, avec le Teck, l’une des rares essences admises naturellement, à l’état brut et sans aucun traitement chimique, en risque 4.

La présence d’un anti­septique naturel, le Robinetin, lui permet de résister aux attaques des insectes destructeurs (capricor­nes, termites…), aux champignons parasitaires les plus fréquents dans nos climats tempérés et aux intem­péries. Il peut donc être utilisé pour de nombreux usages en extérieur sans traitement fongicide ou insecticide.

Le bois de robinier s’affirme donc comme un matériau particulière­ment adapté aux ouvrages extérieurs (clôtures, caillebotis, plages de pis­cine, mobilier de jardin et mobilier urbain…) soumis à des humidifica­tions fréquentes ou permanentes.

Sa longévité est de 25 à 40 ans quand il est en contact avec le sol, jusqu’à 80 ans sans contact direct et  500 à 1000 ans en milieu sec, sous abri (source Université Hongroise de Sopron).

Des qualités fonctionnelles et esthétiques
Face aux dalles de pierre, le bois dis­pose d’avantages certains : plus sim­ple à installer, il offre une grande liberté de création, tant verticale que horizontale, y compris sur un sol non stabilisé ou très en pente.

Antidérapant, il ne devient jamais brûlant, même après une très lon­gue exposition au soleil. Il garantit un haut niveau de sécurité pour les enfants en cas de choc et demeure facilement réparable au besoin.

Le bois de Robinier, de couleur jau­ne au moment du sciage, prend une teinte brune aux reflets dorés (comparable au Teck) par oxyda­tion et exposition aux ultraviolets.

Un avantage économique incomparable
A l’heure où les revendications autour du pouvoir d’achat se font quotidiennes, le prix, quel que soit l’investissement, reste un facteur déterminant.

Si le pin, traité par autoclave, permet de s’offrir une terrasse ou des abords de piscine en bois à un prix accessible, il est voué à subir de multiples distorsions qui implique souvent un remplacement complet sous une dizaine d’années. Par ailleurs, ce bois, imprégné à cœur de produits chimiques ( CCA – cuivre, chrome, arsenic), en fait un produit toxique considéré comme déchet industriel dans le cadre de son recyclage. Il est déjà interdit dans certains pays du Nord.

Le Robinier présente, quant à lui, des caractéristiques équivalentes au Teck et autres bois tropicaux. Sans aucun traitement préalable, sa résistance exceptionnelle aux variations climatiques garantit une durabilité incomparable de l’installation. En revanche, il s’avère bien meilleur marché: de 20 à 40 % plus économique que le Teck (conséquence directe d’une production nationale)!

 

Caractéristiques et performances techniques :
Une ressource encore limitée en France : 130 000 ha (1 % des forêts), dont 18 446 ha en Aquitaine (97 % issus de forêts privées)
Des perspectives d’extension importantes : Adaptabilité à une large variété de sols (pauvres voire stériles)
Haute rusticité aux variations climatiques (supporte jusqu’à -23°)
Très grande capacité de séquestration du CO2 atmosphérique
Croissance rapide de 7,7 m3/ha/an
Hauteur de 25 à 35 m
Diamètre des grumes : de 0,30 à 0,60 m à la récolte finale (environ 25 ans)
Densité élevée : 850 kg/m3 à 12 % d’H2O
Dureté élevée : 57,7 N/mm2
Résistance mécanique : compression : 67 à 70 N/mm; traction : 150 à 176 N/mm2 ;flexion : 133 à 140 N/mm2
Module d’élasticité : 13 600 N/mm2
Longévité exceptionnelle : en extérieur, sans contact avec le sol : 60 à 80 ans ; immergé : 300 à 500 ans ; sous abri, en milieu sec : 500 à 1 000 ans (source Université Hongroise de Sopron)

Le marché de la terrasse

Le bois, devenu l’incontournable du jardin

Si  en Europe du Nord, en Angle­terre et en Allemagne, les terrasses en bois font depuis longtemps partie du paysage, ce marché n’est apparu en France que dans les années 90.

Face au traditionnel  dallage, il connaît depuis un essor exponentiel (+ 40 % des ventes en moins de 5 ans), pour atteindre rapidement plus de 6 millions de m² de terrasse vendus par an (environ 16 % du marché des revêtements de sol extérieur – estimations Association Terrasse Bois 2006).

Cet engouement est porté par un double intérêt :

  • – pour l’habitat avec un segment « aménagement, décoration » en très forte progression, transformant le jardin en nouvelle pièce à vivre
  • – pour le bien-être où la matière bois, véhiculant une image saine, zen, de confort et de naturel, correspond aux aspirations d’une société à la recherche d’authenticité.

Une destruction effrénée des forêts exotiques

Premier importateur de bois en Europe, la France est également le 3éme  importateur de bois tropicaux toutes origines confondues.

Aujourd’hui,  le constat est brutal et sans appel. Au niveau mon­dial, les forêts primaires ne cessent de s’amenuiser. Chaque année, environ 14 millions d’hectares de forêts tropicales disparaissent, soit l’ensemble des forêts françaises. Sur les trois dernières décennies, c’est plus de 80 % des forêts originelles qui ont été détruites !  

L’urgence est donc de réduire les abattages excessifs pour préserver la diver­sité biologique de ces forêts et leurs rôles essentiels (protection des sols, contribution au cycle de l’eau, régulation du dioxyde de carbone absorbé par le processus de photo­synthèse, fonctions économiques et sociales pour les populations aborigènes …). cf www.cirad.fr

La solution : l’utilisation de bois locaux

Depuis quelques années, la filière bois s’est dotée de labels (PEFC, FSC…) qui permettent une traçabilité du bois, de la forêt au consommateur final, et garantissent une exploitation écolo­gique de certaines essences tropi­cales.

Mais l’exploitation des bois locaux est la solu­tion à privilégier lorsque la diversité des ressources de proximité permet de répondre aux besoins. Depuis 1997, la rétification assure une stabilité et une durabilité au bois local (pin, peuplier, frêne) par la seule action d’une chaleur maîtrisée, et ce, sans aucun produit chimique. Cependant, si le bois rétifié français présente une alternative au bois exotique, son principe de fabrication inclut un passage dans des fours énergivores qui lui font perdre son éco-bilan. 

Progressivement les bois dits européens (Chêne, Hêtre, Châtaignier, …) remplacent les bois exotiques (Wengé d’Afri­que, Ipé d’Amérique du Sud, Teck d’Asie…). Issus d’exploitations forestières gérées durablement, (res­pect de l’environnement tout au long de la chaîne de production, prise en compte de leur im­pact sur les populations présentes et à venir), ces bois sont déjà adoptés par de nombreux pays communautaires (Belgique, Alle­magne, Hollande…).

En France, leur  présence commence à  se développer  grâce aux entreprises et collectivités soucieuses de véhiculer une image citoyenne, aux consommateurs (estimés à 16%) sensibles aux préoccupations environnementales.